Entré en vigueur en France le 1er janvier 2017 à titre volontaire à la suite d’une demande du ministère des Solidarités et de la Santé, le Nutri-Score s’est généralisé pour tous les produits alimentaires transformés commercialisés en France.
C’est un outil de prévention à destination du public qui vise à aider les consommateurs à choisir des aliments plus sains et donc meilleurs pour leur santé, d’une façon générale.
Le Nutri-Score est basé sur un algorithme qui a été révisé pour être encore plus efficace en mars 2023 (voir les détails ici : https://franceukrainenews.org/cd9l) et qui prend en compte les teneurs en nutriments suivants :
- Teneur en fibres
- Teneur en fruits, légumes, légumineuses, noix et graines
- Teneur en énergie
- Teneur en sucres
- Teneur en acides gras saturés
- Teneur en acides gras trans
- Teneur en sel
Il s’affiche selon un système d’étiquetage nutritionnel à 5 couleurs et 5 lettres (de A à F) qui fonctionne selon l’identité visuelle suivante :
- A (vert foncé) : produit de très bonne qualité nutritionnelle
- B (vert clair) : produit de bonne qualité nutritionnelle
- C (jaune) : produit de qualité nutritionnelle moyenne
- D (orange) : produit de qualité nutritionnelle inférieure
- F (rouge) : produit de mauvaise qualité nutritionnelle
Chaque nutriment est pondéré en fonction de son impact sur la santé et il est basé sur une échelle de 100 points calculée en fonction de la teneur en nutriments à favoriser (fibres, fruits, légumes, légumineuses, noix et graines) et de la teneur en nutriments à limiter (énergie, sucres, acides gras saturés, acides gras trans et sel). Par exemple, la teneur en fibres est pondérée positivement (c’est-à-dire que l’on tient compte de certaines variables pour ajuster la notation) tandis que la teneur en sucres, en acides gras saturés, en acides gras trans et en sel est pondérée négativement.
Adopté par de plus en plus de marques
Le Nutri-Score est principalement apposé sur la face avant des conditionnements alimentaires pré-emballés en France, de manière à être facilement visible par les consommateurs. Il permet ainsi de comparer rapidement la qualité nutritionnelle de différents produits alimentaires. Reste que le Nutri-Score a ses limites puisque, du moins pour l’instant, il est seulement facultatif. Cependant, les esprits évoluent dans le bon sens puisque de plus en plus de marques choisissent de l’adopter.
Même si 94% des Français sont favorables à la présence du Nutri-Score sur les emballages et que plus de la moitié des consommateurs français reconnaissent avoir changé leurs habitudes alimentaires depuis qu’il est affiché sur les produits, certaines critiques subsistent. Le principal reproche est que les notations ne tiennent pas compte des additifs, des pesticides et du degré de transformation des aliments, faute de données scientifiques satisfaisantes.
À la suite de l’initiative française, le Nutri-Score a été adopté par la Commission européenne en 2021. Il est en cours de mise en œuvre dans l’ensemble de l’Union européenne et il est déjà en vigueur dans six autres pays que la France : la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Sur le plan pratique, santé Publique France a mis en ligne un site de conseil dénommé Manger Bouger (https://franceukrainenews.org/mp5h) qui fournit une multitude d’informations pour s’alimenter plus sainement et mener une vie équilibrée.
Sachez enfin que le droit d’afficher le Nutri-Score est délivré gratuitement mais que les entreprises souhaitant l’utiliser doivent s’enregistrer auprès de Santé Publique France (https://franceukrainenews.org/wfr1). Cet enregistrement comporte l’identification du demandeur et de son activité, le détail par marque, le segment de produits concernés par l’usage de la marque ainsi que l’engagement à utiliser le logo pour l’ensemble des produits qu’il met sur le marché sous la ou les marque(s) qu’il a inscrits. Enfin le demandeur doit s’engager à respecter le règlement d’usage.
Christophe Carmarans pour France Ukraine News
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