Où pratiquer le football ?
En attendant des jours meilleurs, il faut bien vivre. En France, les réfugiés ukrainiens peuvent profiter d’une large palette d’activités culturelles ou sportives.
Pour les mamans, qui aimeraient bien inscrire leurs enfants au foot, discipline reine dans l’Hexagone, les clubs ne manquent. De plus, ces clubs comptent parmi les meilleurs au monde. Au cours des 25 dernières années, soit 7 Coupes du monde, la France a atteint la finale 4 fois, dont 2 fois pour être championne du monde. Et, bonne nouvelle, il n’est pas trop tard pour s’inscrire, même si les compétitions ont démarré en septembre. En ce qui concerne les tarifs, chaque club possède les siens. Aux Caillols par exemple, club formateur marseillais d’où sont sortis, entre autres, Christophe Galtier, Eric Cantona et Jean Tigana, il faut verser 270€, qui donnent droit à l’inscription mais aussi au package, soit l’équipement (survêtement, sac etc…). « Les inscriptions sont encore ouvertes, explique un dirigeant du club mais attention, il faut qu’il y ait encore des places dans les équipes pour prendre de nouveaux enfants. » Mais si le club affiche complet, ses portes ne sont pas forcément fermées. Car on peut, tout au long de l’année, participer à des stages. « On en organise pendant toutes vacances scolaires, poursuit le dirigeant caillolais. Les stages durent une semaine et les enfants sont pris en charge toute la journée, soit de 9h à 17h. » Les mamans doivent s’acquitter de 100€ et fournir un pique-nique pour le midi. Voilà pour les enfants qui veulent pratiquer le foot dans un club où, évidemment, il vaut mieux s’inscrire en début de saison, soit autour du mois de juin.
Où regarder le football ?
Il y a aussi les enfants qui préfèrent voir plutôt que jouer et choisissent plus volontiers les tribunes que la pelouse. Pour applaudir l’OGC Nice, l’Olympique Lyonnais, le Paris SG ou l’Olympique de Marseille, entre autres. L’OM justement. Les Marseillais vont défier une équipe… ukrainienne, le Chakhtior Donetsk, dans le cadre de la Ligue Europa. Le match aller se jouera en Allemagne (pour les raisons que l’on sait), le jeudi 15 février. Et c’est le jeudi suivant, soit le 22, que l’OM recevra l’équipe ukrainienne dans un stade Vélodrome qui sera certainement bondé. Quels prix pour les places ? Les moins chères n’étant déjà plus accessibles, il faudra consentir un gros effort financier pour assister au match. Qui se jouera peut-être à guichets fermés, comme c’est souvent le cas à Marseille. Ce qui ne veut pas dire que, tout au long de la saison, les places sont inaccessibles et les prix prohibitifs. A Marseille, en dehors des « gros » matches, on peut s’assoir dans les tribunes pour une vingtaine d’euros. Et si on s’abonne à l’année, en début de saison, on peut assister à tous les matches pour guère plus de 200€. Un « cadeau » en comparaison avec les prix pratiqués en Angleterre, par exemple. Et c’est le cas dans tous les stades de France (1) où les prix des places sont largement abordables. A Nice, une place derrière la cage, coûte à peine 9€. E c’est encore moins cher à Monaco, qui a toujours eu du mal à attirer le public, et qui offre une place (toujours derrière la cage) pour 8€. Mais il y a mieux ! A Brest, on peut entrer un stade pour seulement 4€. Un prix assurément imbattable en Europe de l’ouest. Pour le reste du pays, avec 15€, on accède pratiquement à tous les stades, en dehors des matches « phares » évidemment, comme un Paris SG – OM. Paris SG justement. C’est l’équipe qu’un spectateur, qui n’a pas « ses entrées » au stade (autrement dit qui n’a aucune relation avec le club ou les supporters) aura du mal à aller applaudir. Le stade est souvent plein, comme celui de Marseille, mais plus petit (48 000 places contre 67 000). Donc, s’il reste des places pour « un petit » match, on devra débourser un minimum de 40€. A Paris, les salaires sont élevés, les prix des places aussi. Celui qui aura la chance d’aller assister à un PSG – OM paiera entre 100€ et 450€. A ce prix, mieux vaut être supporter de Monaco ou de Nice qui, soit dit en passant, possède un stade tout neuf. Et très fonctionnel, loin du stade du Ray, l’ancienne enceinte qui n’offrait ni le confort, ni la visibilité de l’Allianz Riviera, doté de 35 000 places, contre 18 000 pour l’ancien stade. A noter pour ceux qui veulent aller voir jouer l’OGC Nice, qu’on peut encore s’abonner (ce qui n’est plus possible à Marseille) pour une centaine d’euros.
(1) On peut voir les prix des places de tous les clubs sur leur site officiel.
Jean Jacques Fiorito pour France Ukraine News
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